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1960
Le juge Dimitrios Hadjis décide de fonder son propre cabinet d’étude légale au cœur de Montréal. Immigré de Grèce, Dimitrios a complété sa maitrise en droit aérien et spatial à l’Université McGill.
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1967
Dimitrios est rejoint par Me James S. Feng. Les deux jeunes avocats établissent une société en commandite sous le nom de Hadjis & Feng. Le fait de maitriser le grec et le mandarin leur permet de servir les deux communautés ethniques qui connaissent une croissance rapide à cette époque, mais qui sont sous-représentées juridiquement dans les domaines de litige civil général, de droit matrimonial et de droit d’immigration.
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1969
Me Evangelos Hadjis, frère cadet de Dimitrios, se joint au cabinet, après avoir fait son droit civil à l’Université de Sherbrooke. Lui aussi exercera le droit d’immigration, le droit commercial et le droit matrimonial.
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Les années 1970
En 1972, Dimitrios est nommé juge de la Chambre de la Jeunesse de la Cour du Québec, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1986.
Les années entre 1960 et 1970 sont marquées par une forte immigration au Canada en provenance de la Grèce. Dans les années qui suivront la nomination de son frère à la Cour, Evangelos élargira le cabinet en répondant aux besoins de la communauté hellénique qui s’efforce d’établir son identité culturelle et économique à Montréal. Ses connaissances approfondies des divers domaines du droit permettront à Evangelos d’appuyer la communauté hellénique sous ses maints aspects.
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1980 - 2000
Peu à peu, la réputation du cabinet s’établit au sein de la communauté hellénique, de sorte que le nombre de clients augmente et le cabinet commence à offrir des services à d’autres communautés culturelles dans la région de Montréal.
Les efforts d’Evangelos, à cette époque, ouvrent la porte à d’autres jeunes avocats qui débutent dans le cabinet Hadjis & Feng. Le critère de base pour tous les associés consiste à offrir d’excellents services juridiques, tout en maintenant une approche humaine et personnalisée en matière de règlement de conflits. Ce critère sera respecté et la nouvelle génération d’avocats connaitra des réussites professionnelles, tant dans le secteur public (procureur de la Couronne au Québec et juge du Tribunal des droits humains à Ottawa), que dans le secteur privé.
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2003
Me Calliope Hadjis, fille d’Evangelos, s’associe officiellement au cabinet en tant qu’associée. Elle faisait déjà partie de l’équipe, et ce, pendant sept ans, en tant qu’adjointe juridique. Le profil et les réalisations de Calliope figurent ci-dessous.
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2004
Me Feng prend sa retraite. Peu après, Me Demetrios E. Hadjis, fils d’Evangelos, se joint à l’équipe. Le cabinet prendra désormais le nom de Hadjis & Hadjis.
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2005
Le juge Dimitrios A. Hadjis meurt paisiblement, en avril 2005, à l’âge de 90 ans ; Me Evangelos Hadjis meurt d’un cancer en septembre 2005, à la fin de ses années soixante.
Les efforts réunis de deux frères, pendant plus de quatre décennies, ont profondément marqué la communauté montréalaise : Dimitrios et Evangelos reçoivent tous les deux une mention d’honneur dans la Chambre des communes, à l’occasion de leur décès. (Voir : Dimitrios / Evangelos).
En dépit de la perte tragique de leur père, Calliope et Demetrios prennent la décision de persévérer. Ils s’engagent à adhérer aux lignes directrices et aux valeurs du cabinet.
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2016
Après avoir collaboré pendant dix ans dans le secteur privé, l’équipe Hadjis & Hadjis vit une nouvelle transition. Le cabinet continuera désormais sous la direction de Calliope Hadjis, tandis que Demetrios Hadjis entrera dans le milieu des grandes entreprises où il poursuivra son intérêt croissant pour le droit et la technologie.
Au fil des ans, la communauté montréalaise et le cabinet d’étude légale Hadjis ont connu de grands changements, mais la réputation du cabinet Hadjis de professionnalisme et d’approche humaine en matière de règlement de conflits n’a cessé d’être la norme dans le domaine du droit, s’étant transmise de génération en génération.